Bulletin semestriel n°20

 

LES ENFANTS DEFAVORISES

L’aide scolaire à l’enfance défavorisée est un outil de lutte contre la pauvreté.

Il est impératif que notre objectif soit de former les familles pauvres à l’agriculture et à l’élevage afin  qu’elles mangent sainement et augmentent leurs revenus. Ainsi, les enfants bien nourris auront une attention plus grande lors des cours et auront de meilleurs résultats.

Votre aide aux enfants défavorisés

Grâce à votre générosité, nous avons eu l’occasion de participer aux frais de scolarités de 123 enfants pauvres pour l’année scolaire 2018. L’année précédente, l’aide était inférieure et nous avions aidé 98 enfants. Il y a donc une progression de 25 % grâce à vos dons.

L’ENSEIGNEMENT DES ENFANTS PAUVRES A BURHALE

Notre préoccupation... Comment participer correctement aux frais de scolarité des enfants défavorisés?

Il faut avoir la garantie que tous ces frais arrivent entièrement auprès des enfants parrainés. Cela correspond aux souhaits des parrains et marraines.

Quel est en réalité le salaire de l’enseignant? 

Il est important d’évaluer la rémunération totale des enseignants. Elle comprend le salaire payé par l’Etat et la prime de motivation payée par les parents dès la rentrée scolaire.

a) Salaire moyen payé par l’Etat: 103.000 F.C. / mois ou 106 USD.

b) Prime de motivation payée par les parents: 19 USD par enfant pour l’année scolaire.

Qui est payé par l’Etat?

a)      Le lycée Kamangala est une école conventionnée payée par l’Etat y compris les enseignants.                                                                                                

b)      L’institut Nfuluso est conventionné mais les enseignants ne sont pas payés par l’Etat. Pourquoi? 

Paiement des salaires en zone rurale. Par qui?

Caritas/Bukavu est le principal fournisseur du paiement des salaires aux enseignants suite à un premier ‘’ Protocole d’accord ‘’ entre le gouvernement congolais et Caritas en date du 11 août 2011. Caritas utilise le réseau d’églises et des paroisses chrétiennes, elle distribue l’argent dans tous les réseaux, par exemple à Bukavu et environs.

Quel est le montant de la prime de motivation?

Dès la rentrée scolaire, les parents paient immédiatement la prime aux enseignants ou prime de motivation. Elle est variable suivant les établissements scolaires. Minimun 18 $ souvent triplé. 

Les enfants ne sont autorisés à suivre les cours que s’ils ont acquitté la prime qui est répartie en 4 catégories de tarif suivant les régions (1 à 25 $ - 26 à 50 $ - 51 à 100 $ et plus de 100 $). Ceci entraîne souvent l’absentéisme, le redoublement et l'échec. La prime de motivation est introduite dans les frais de fonctionnement des écoles. Elle est fixée de commun accord entre le comité des parents et les gestionnaires des écoles.

Le tableau ci-dessous est un exemple des montants réclamés. Extrait: éduc.nat.de développement.

Pourquoi la prime de motivation est variable? 

Déterminer la prime n’est pas une tâche facile, surtout lorsque les enseignants ne bénéficient pas du salaire de l’Etat. Si celle-ci est trop faible, les enseignants peuvent quitter l’école; si elle est trop élevée, ce sont les élèves qui abandonnent. Par suite du manque de moyens financiers des parents, il résulte différentes situations difficiles au cours de l’année scolaire, même si la prime a été décidée par l’AG des parents. Dans les zones rurales, les enfants paient au fur et à mesure suivant leurs budgets. Hélas, beaucoup sont dans l’incapacité de payer la totalité du montant requis.

Quelle est la répartition approximative des frais de fonctionnement des écoles?  

Par élève

Concerne l’année scolaire 2018

Libellé dans le secondaire                   

Francs Congolais

Fixé par

Minerval

190

Etat

Frais de fonctionnement école

3100

Province

Frais de motivation enseignant

29 400

École/Parents

Assurance

180

Cie. d’assurance

Promotion

60

Province

Imprimerie

120

Province

Formation

20

Province

Examen

1 760

Province

Techniques

1 100

Province

Interventions ponctuelles

1 870

Province

Total

37 800

Taux de change: +/-25USD ou 22€

C’est une décision gouvernementale datant de septembre 2018.

Il faut ajouter à charge des parents, les frais de tenue scolaire ( 5 à 14 $ ). Les gestionnaires des écoles ont la facilité de créer chaque année une nouvelle nomenclature de frais. Mais, de manière générale, les parents paient pour chaque élève selon les écoles. Autre exemple, les frais de participation aux tests nationaux de fin d’études primaires passent de 3.000 à 12.000 F.C.

Quelle est la participation financière de ABB concernant l’aide aux enfants pauvres?

50 dollars par élève ou 44 euros pour l’année scolaire 2018.

Sur base des fiches de renseignements familiaux complétées par l’école (voir document ci-dessous), 123 enfants du lycée Kamangala sont aidés par les parrains et marraines. Cela correspond à 123 x 50 USD = 6.150 $ versés en septembre 2018. Le lycée Kamangala est une école secondaire agréée. Ses enseignants sont aussi motivés pour accompagner les enfants pauvres à développer l’agriculture familiale. Depuis 2012, l’école bénéficie trimestriellement d’une aide financière extérieure de +/- 1400 $ pour la mise en oeuvre d’une éducation de qualité accessible à tous. La performance est mesurée par les inspecteurs de l’EPSP et par une agence indépendante ( AAP ). 

Pourquoi la prime de motivation est variable?  

Déterminer la prime n’est pas une tâche facile, surtout lorsque les enseignants ne bénéficient pas du salaire de l’Etat. Si celle-ci est trop faible, les enseignants peuvent quitter l’école, si elle est trop élevée, ce sont les élèves qui abandonnent. Par suite du manque de moyens financiers des parents, il résulte différentes situations difficiles au cours de l’année scolaire, même si la prime a été décidée par l’AG des parents. Dans les zones rurales, les enfants paient au fur et à mesure suivant leurs budgets. Hélas, beaucoup sont dans l’incapacité de payer la totalité du montant requis.

Quelle est la répartition approximative des frais de fonctionnement des écoles? 

Par élève

Concerne l’année scolaire 2018

Libellé dans le secondaire                   

Francs Congolais

Fixé par

Minerval

190

Etat

Frais de fonctionnement école

3100

Province

Frais de motivation enseignant

29 400

École/Parents

Assurance

180

Cie. d’assurance

Promotion

60

Province

Imprimerie

120

Province

Formation

20

Province

Examen

1 760

Province

Techniques

1 100

Province

Interventions ponctuelles

1 870

Province

Total

37 800

Taux de change: +/-25USD ou 22€

 

C’est une décision gouvernementale datant de septembre 2018 

Il faut ajouter à charge des parents, les frais de tenue scolaire ( 5 à 14 $ ). Les gestionnaires des écoles ont la facilité de créer chaque année une nouvelle nomenclature de frais. Mais, de manière générale, les parents paient pour chaque élève selon les écoles. Autre exemple, les frais de participation aux tests nationaux de fin d’études primaires passent de 3.000 à 12.000 F.C.

Quelle est la participation financière de ABB concernant l’aide aux enfants pauvres?

50 dollars par élève ou 44 euros pour l’année scolaire 2018. 

Sur base des fiches de renseignements familiaux complétées par l’école, 123 enfants du lycée Kamangala sont aidés par les parrains et marraines. Cela correspond à 123 x 50 USD = 6.150 $ versés en septembre 2018. Le lycée Kamangala est une école secondaire agréée ainsi que les enseignants qui sont aussi motivés pour accompagner les enfants pauvres à développer l’agriculture familiale. Depuis 2012, l’école bénéficie trimestriellement d’une aide financière extérieure de +/- 1400 $ pour la mise en oeuvre d’une éducation de qualité accessible à tous. La performance est mesurée par les inspecteurs de l’EPSP et par une agence indépendante ( AAP ).

Quelle stratégie de financement accordée au lycée Kamangala? 

Le programme soutien l’éducation et l ’autonomie de gestion de l’école à travers le renforcement des capacités de la direction et des collaborateurs ( enseignants et comités de parents d ’élèves ) dans la planification et la gestion administrative, pédagogique et financière. Le programme s’articule sur 4 stratégies: 

1) Le renforcement des capacités dans la planification et la gestion.  

2) Le renforcement du pouvoir de régulateur. 

3) Construction des locaux à moindre coût. 

4) Assurer l’accès à la scolarisation des enfants vulnérables. Un partenariat a été conclu entre l’AAP   ( Agence d’achat des Performances ) et une association féminine locale qui identifie les enfants exclus sur base de 5 critères: 

a) Enfant orphelin de 2 parents. 

b) Enfant orphelin de père et de mère sans autre assistance.

c) Enfant d’un parent handicapé physique ou mental.

d) Enfant abandonné par des parents misérables. 

e) Enfant né en dehors du mariage et abandonné par son père. 

L’AAP assure également le suivi de la scolarisation de ces enfants et leur apporte un appui matériel et moral. Elle paye trimestriellement à l’école 4,50 $/enfant vulnérable scolarisé après contre-vérification. Cette somme couvre les différents frais exigés par l’école ainsi que les fournitures scolaires au début de la rentrée scolaire. 

En résumé, le budget consacré pour l’ensemble des 4 stratégies est le suivant: 

·         30 % pour la réhabilitation des infrastructures.

·         10 % pour la formation des enseignants.

·         50 % pour le fonctionnement, l’équipement de l’école et la motivation des enseignants.

·         10 % pour l’appui à la régulation.

Quelles sont les recettes du lycée Kamangala?

Généralement 33 % viennent de l’Etat ( salaires ) - 37 % des subsides PBF (PBF = Performance Basé sur le Financement ) - 22 % de la Banque Mondiale ( projet PURUS de bonne gouvernance ) - 8 % de la contribution des parents.

Malgré l’aide accordée par ABB, pourquoi les enfants ont-ils abandonné l’école?

Suite à la réception des fiches familiales et résultats concernant l’année scolaire 2017-2018, à Kamangala, nous avons identifié 19 abandons, répertoriés comme suit: 

-          5 en 2° secondaire

-          4 en 3° secondaire 

-          9 en 4° secondaire

-          1 en 5° secondaire. 

-          Dans un courrier daté du 22 août 2018, la Soeur Eugénie nous explique qu’il s’agit de 19 finalistes qui ont obtenu le diplôme de l’Etat. La question est de savoir si ces enfants ont bien bénéficié de l’aide accordée par ABB. La réponse devrait être plus cconvaincante!

Et l’école Nfuluso dans tout cela?

Elle est conventionnée mais, elle ne bénéficie pas des subsides de l’Etat. Il en est de même pour le corps enseignant. Pourquoi? Il est important d’en connaître les motifs. L’Archevêché ne peut-il pas dans ce cas précis, intervenir auprès de la Province dans un dossier qui, suivant certaines informations fiables, semble parfaitement en ordre. Il est clair que l’établissement scolaire et son personnel enseignant sont totalement défavorisés par rapport au fonctionnement du lycée Kamangala. Pourquoi cette différence? Quelle solution d’aide devons nous appliquer? 

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES  

La commercialisation des frais scolaires à charge des parents existe avec certitude, ce qui entraine de graves conséquences dans une catégorie de société. Dans ce cas, le taux de déperdition scolaire est surtout très élevé notamment en territoire rural.                                Suivant les sources généralement bien informées, plus de 73 % des frais sont pris en charge par les parents alors que leur situation économique ne s’est guère améliorée. L’enfant est la principale victime de ces faits cachés. 

AUTRE ELEMENT A PRENDRE EN CONSIDERATION, L’ANALPLABETISME 

Curieusement, ce sont les enfants qui vivent en milieu urbain qui sont les plus frappés par ce problème. La fréquentation scolaire est plus monnayée dans les villes qu’en milieu rural. Dans ce dernier, il y a généralement, un manque d’écoles très souvent éloignées. Voici un exemple en % de la population ne sachant ni lire ni écrire:

Source, Direction de la Planification et des Statistiques Scolaires: 

Age

Femmes

Hommes

15 à 24 ans

35.7%

21.7%

25 à 34 ans

36.5%

13.8%

35 à 44 ans

46.0%

13.9%

45 à 54 ans

57.2%

17.7%

 

CONCLUSIONS 

Ce dossier très complexe ne doit pas être pris à la légère. Il mérite une attention particulière dans l’intérêt de la communauté infantile défavorisée qui vit un véritable cauchemar. A cause du volume des frais scolaires qui se répètent annuellement, et qui s’intensifient, le budget familial est durement sanctionné. Le pauvre est de plus en plus pauvre. L’enfant est la principale victime. Il a droit à une bonne éducation.  

Toutes les données mentionnées ci-dessus, ont été récoltées auprès de différentes sources, écoles, internet, ONG, presse, elles sont fiables. La dernière date du 12 septembre dernier; elle émane de http:// jambordc.info/Bruxelles qui fait mention des frais illégaux imposés par les écoles du Sud Kivu. Il s’agit des frais exigés en dehors de ceux repris dans le document officiel de l’arrêté du gouvernement provincial du Sud Kivu. 

Après consultation de tous ces éléments, nous serons probablement tentés de réviser notre politique d’aide aux enfants pauvres. Soyons attentif et tentons de mettre en place un système qui devra être totalement réservés aux projets d’aide aux enfants pauvres. Aucune déviation n’est permise! 

Quelque soit l’école, il y aura de nouvelles règles à définir qui devront être respectées dès la prochaine rentrée scolaire, dans l’intérêt des écoles, parents et enfants. 

Chez ABB faut-il réviser les textes de la fiche familiale? Et l’école ne doit-elle pas compléter un questionnaire concernant la prime de motivation, son engagement, ou autres informations utiles? Le questionnaire demandé doit être très pointilleux sur les sujets de l’administration financière, la régularité et la présence des enseignants, le suivi des élèves, les abandons, les rencontres avec les parents, l’hygiène, le matériel didactique, les registres, etc. L’école doit s’adapter aux conditions demandées: un programme discipliné et un suivi scolaire permanent. Si l’école ne suit pas le mouvement, on bloque les fonds.

ASSEVAM 

 

FORMATION ET SECURITE ALIMENTAIRE

Au village de Mwegerera (Burhale),  120 éleveurs sont affiliés au sein de l’association ASSEVAM. Hélas, ils n’ont pas de formation pour l’utilisation des produits pharmaceutiques dans le cadre de l’élevage des bovins, porcs et lapins. Trop d’animaux meurent faute de soins. Pour résoudre cette difficulté majeure, Amitiés Belgique-Bukavu a organisé avec l’association internationale “Vétérinaires sans Frontières”, un projet sur base des critères de renforcement des techniques d’élevage et les premiers soins, la structuration et la dynamisation des groupements paysants.

Le programme de formation des éleveurs a été organisé au cours de la période du 25 au 30 octobre 2018. Les participants ont été répartis en 4 groupes pour analyser, avoir des notions de base d’un bon géniteur dans la conduite de l’élevage, l’alimentation animale, la gestion de reproduction, l’hygiène et la prophylaxie sanitaire. Tous les 120 éleveurs étaient présents aux journées de formation scindées en deux parties: la formation théorique en salle et la descente sur le terrain pour la pratique.

  

Ce projet d’appui à la sécurité alimentaire par le renforcement des capacités des éleveurs ASSEVAM vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et socio-économique des ménages au Sud-Kivu. Ce qui est rendu possible grâce aux partenariats entre une ONG nationale APDIK (Association Paysanne pour le Développement Intégré au Sud-Kivu), Vétérinaires Sans Frontières et Amitiés Belgique-Bukavu. Chaque ASBL apporte dans sa spécialité, son programme, l’aide nécessaire, sa stratégie afin d’assurer totalement la réussite du projet. Il s’agit d’une collaboration phare qui doit permettre à d’autres éleveurs des territoires voisins de suivre le même schéma de renforcement des capacités, la bonne alimentation animale, l’hygiène, la santé et la bonne gestion financière.

 

Toutefois, il y a encore des gros efforts à réaliser concernant les pâturages sécurisés, l’alimentation du bétail en stabulation, la reproduction des animaux sous la supervision d’un vétérinaire attaché à l’association. Le deuxième volet vise la production laitière, la fabrication du beurre et du fromage.

Ce projet d’appui à la sécurité alimentaire par le renforcement des capacités des éleveurs ASSEVAM vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et socio-économique des ménages au Sud-Kivu. Ce qui est rendu possible grâce aux partenariats entre une ONG nationale APDIK (Association Paysanne pour le Développement Intégré au Sud-Kivu), Vétérinaires Sans Frontières et Amitiés Belgique-Bukavu. Chaque ASBL apporte dans sa spécialité, son programme, l’aide nécessaire, sa stratégie afin d’assurer totalement la réussite du projet. Il s’agit d’une collaboration phare qui doit permettre à d’autres éleveurs des territoires voisins de suivre le même schéma de renforcement des capacités, la bonne alimentation animale, l’hygiène, la santé et la bonne gestion financière.

Toutefois, il y a encore des gros efforts à réaliser concernant les pâturages sécurisés, l’alimentation du bétail en stabulation, la reproduction des animaux sous la supervision d’un vétérinaire attaché à l’association. Le deuxième volet vise la production laitière, la fabrication du beurre et du fromage.

Concrètement, les éleveurs ont exprimé avec insistance, leur besoin d’être appuyé dans la gestion et la prise en charge de la santé animale. C’est un énorme problème chez ASSEVAM qui ne possède pas encore du personnel technique et des produits vétérinaires. A cette occasion notre association ABB s’engage à brève échéance dans l’équipement d’une pharmacie locale avec la participation de l’Institut Supérieur des Etudes Agronomiques et Vétérinaires à Walungu. Un budget estimé à 4.222 $

 

BURHALE, PURIFIER L’EAU DE PLUIE 

Pour tenter de résoudre le problème de manque d’eau potable à Burhale, il semble utile de récolter et de purifier l’eau de pluie. Deux systèmes sont proposés. L’alliance de ces deux systèmes nous parait indispensable pour obtenir une eau de qualité, voire potable. Une étude est en cours.

 

CONSTRUIRE UNE CITERNE DE QUALITE

Pour la bonne conservation de l’eau de pluie dans une citerne, la température doit rester constante. C’est le cas d’une citerne enterrée en béton ou en maçonnerie recouverte de mortier sans adjonction de chaux. On placera ensuite un enduit en goudron à l’extérieur de la citerne ou une autre matière étanche afin d’éviter toute infiltration. 

Après le remplissage, il faut veiller à la qualité de l’eau en faisant des analyses.

De nombreuses citernes à eau existent. 

-          1) La citerne du presbytère de l’église paroissiale a été rénovée mais elle est encore poreuse à cause de la mauvaise qualité des travaux réalisés. Le cimentage des murs de la citerne d’une capacité de 75 000 litres (6m X 5m X 2.50m) a été réalisé et elle est munie d’un couvercle en béton.

 Cimentage des murs

  A environ 150 m du Centre de Santé Béthanie, à l’école primaire de Chirundu, il y a une citerne enterrée de 54 m3 et une autre de 25 m3. Il faudra en vérifier l’état de vétusté.

        Impluvium 1 et 2

Citerne de 54 m3 d'un côté, puis de l'autre...

  Citerne préçédente: elle est enterrée en partie. Elle est en maçonnerie de briques rouges.

 

  Eau de la citerne

   Citerne de 25 m3

-          Au Lycée Kamangala, il y a quatre citernes enterrées non utilisées depuis plusieurs années.

 

POURQUOI PURIFIER L’EAU DE PLUIE ?

 

Dans le contexte d’instabilité et d’insécurité qui règne en RDC, la réalisation de l’adduction d’eau potable Muhambwe-Walungu-Burenda-Burhale s’avère très compliquée. Les bailleurs de fonds n’ayant pas l’intention d’intervenir actuellement dans le projet. Il faudra patienter, encore, combien de temps…

Priver la population d’eau potable entraîne inévitablement des maladies hydriques et de mortalité. Le dossier est mis à l’étude pour la purification de l’eau de pluie. Cette solution est provisoire. L’eau de pluie contient un certain nombre d’éléments indésirables :

-          Des particules : poussières, particules diverses qui affectent l’apparence de l’eau.

-          Des bactéries et des virus : elles sont situées sur le toit (excréments d’oiseaux)

-          Des matières organiques : insectes, feuilles en décomposition qui affectent le goût et la couleur de l’eau.

Cette eau n’est pas vraiment potable. Elle nécessite un traitement spécifique et adapté aux résultats d’analyses pour être une eau « consommable ».

Afin d’introduire, sans risque, l’eau de pluie dans l’habitat, une filtration adaptée est donc requise. Elle sera rigoureuse et progressive avec des méthodes performantes.

Auparavant, il faudra prioritairement faire analyser l’eau de pluie des différentes citernes par une Cie spécialisée avant d’assurer la distribution.

 

EAU DE PLUIE-­ANALYSES

 

Une première analyse d’un échantillon d’eau de pluie prise dans une citerne au lycée Kamangala, à Burhale (altitude1072m.) fin juillet2018, a été  réalisée par S.W.D.E.

Les résultats ont été communiqués sur documents séparés.

 

 

LES OBJECTIFS

 

 

 

Suite au manque d’eau potable à Burhale, avec la ferme volonté de limiter les maladies hydriques, il nous semble indispensable, dans un premier temps, de purifier l’eau de pluie de tous les lieux publics de Burhale. Sont concernés, les établissements de soins de santé, les écoles, les paroisses et le centre sportif. Suivant l’état de nos recettes financières, nous établirons un calendrier progressif de travaux avec éventuellement une mise en application après le 1er juillet 2019. Les deux premiers projets qui attirent notre attention sont :

 

-          Le Centre de Santé Béthanie et

 

-          Le Lycée Kamangala

 

PS Nous souhaitons la collaboration d’Ingénieurs sans Frontières.

 

 

 

Au Centre de Santé Béthanie :

 

Il faudra envisager la construction d’une nouvelle citerne adaptée aux toitures du site (estimation : +/- 50 000 L). Nous attendons le rapport d’ISF.

 

Travaux à réaliser :

 

1)     Renouvellement des gouttières de la toiture et de la tuyauterie de raccordement à la citerne.

 

2)     Installer au début de la descente d’eau, un filtre contre les substances indésirables.

 

3)     Construire ou rénover la citerne existante.

 

4)     Installer un système de préfiltration d’eau à la sortie de la  citerne.

 

5)     Placer des canalisations en PVC de la citerne au bâtiment.

 

6)     Réaliser la plomberie au bâtiment.

 

7)     Avant la robinetterie au bâtiment, installer l’osmose inverse pour la purification de l’eau de pluie.

 

8)     A la première utilisation de l’eau au robinet, faire analyser l’eau avant de la consommer.

 

9)     Etablir un contrat de recommandations relatives aux normes de la qualité de l’eau, le respect de l’hygiène, la vérification et l’entretien des matériaux.

 

10)  Sur base d’échantillon, vérification annuelle de la qualité de l’eau auprès de SWDE.

 

 

 

Au Lycée Kamangala :

 

La réalisation de ce second projet dépendra de la réussite du premier. Dans un récent courrier, l’école demande l’achat de 5 citernes en plastique chacune de 5 000 L. Cette solution est difficilement envisageable en raison du coût relativement élevé des matériaux et de la potalisation de l’eau de pluie beaucoup plus compliquée. Toutefois, comme il existe déjà 4 citernes enterrées non utilisées depuis plusieurs années, on devra vérifier l’état de chacune avant d’envisager toute solution.

 

 

 

PREOCCUPATIONS POUR LA REALISATION DES TRAVAUX

 

 

 

Il faudra :

 

-          trouver une équipe de 2 ou 3 maçons qualifiés et 1 manœuvre pouvant travailler à des conditions raisonnables

 

-          acheter des matériaux avec factures

 

-          faire un devis correct

 

NB Sœur Jacqueline pourrait éventuellement s’en occuper.

 

 

 

DES NOUVELLES DU LYCEE KAMANGALA

 

 

 

Par Sœur Gaudentia, nous venons d’apprendre que les livres,  envoyés au mois d’octobre par container, sont bien arrivés. Elle nous a envoyé des photos et une vidéo (voir sur le site) des élèves s’informant en lisant des livres dans la bibliothèque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Lycée, les élèves, soutenus par ABB via les parrains et les marraines, cultivent des poireaux et des aubergines. Vous les voyez à l’œuvre : certains sarclent les poireaux…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CGU et vie privéePropulsé par Good-4you