Description du projet

Ce film veut intégrer dans ses protagonistes un enfant mendiant pour pouvoir mettre en lumière cette problématique, qui touche plus de 700 000 enfants au Sénégal. Ce sont des enfants livrés à tout bas âge à un "maître" sans scrupule qui s'en sert pour mendier dans les rues des villes et leur apporter le minimun qui leur est fixé sous peine de représailles, sans prendre le temps de leur enseigner quoi que ce soit. Dans ce cas, la pire forme de travail des enfants y trouve son siège. Ces jeunes enfants déguenillés sont exposés à la délinquance, aux maladies de toute sorte et même à la prostitution. Le haro doit être tiré, "Sama Rak" fera sonner le tocsin et interpellera le plus grand nombre: parents, décideurs, hommes politiques, véritables guides religieux, société civile etc... cela suffit. Schoelcher a banni l'esclavage, ne le rétablissons pas! Les enfants sont l'avenir du pays.

 

 

 

En français, «Sama Rak» se traduirait, de façon terre à terre, par «mon petit frère», ou alors par «ma petite sœur». Et si l’intitulé du film rappelle forcément une certaine expression populaire, Lionel Croes tient tout de même à ce que les mots gardent encore un peu de tendresse, au-delà de la formule facile. «Nous sommes tous responsables de ces enfants», laissera-t-il entendre, entre deux arguments.

L’autre thème de ce film est la multiculturalité; la façon dont une population appréhende une autre. Ce film a pour ambition de se jouer des stéréotypes envers les noirs autant qu'envers les blancs afin de démontrer leur absurdité. A la fin du film, les héros reconnaissent les avantages et inconvénients de chaque mode de vie pour en arriver à la conclusion qu'aucun n'est meilleur que l'autre, mais qu'ils font tous deux partie d'un système plus complexe qu'il ne leur paraissait avant leur aventure. 

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