C'était un mouvement de jeunes qui se réunissaient à la Paroisse des Oblats à Grivegnée. Ils se retrouvaient régulièrement pour des activités variées : balades, soirées dansantes, culuturelles, philanthropiques, sportives, voyages à l'étranger....

En 1970, lors d'un voyage à Rome, Paule et José Locht, rencontrent le Père Philip, qui était en mission au Kerala en Inde. Le village de Kondugallur compte 5000 habitants. La plupart des gens n'ont pas un toit pour cacher leur misère. On y vit, on y souffre le long des chemins. Pendant la mousson, on s'entasse dans la petite église, ou sur le seuil des petites maisons des moins déshérités. Presque tous sont sous alimenté.

Le père Philip cherche des fonds pour construire une école dans ce village. Ce fut le grand départ pour la Joyeuse Vague. Elle va aider des populations à subsister et à se former afin qu'elles puissent à terme se prendre en charge.

A l'aide de généreux donateurs et avec d'autres associations, plusieurs projets ont pu être réalisés : constructions d'un pont, d'une rue "Joyeuse Vague" avec une cinquantaine de maisons, une école de 1200 élèves, 3 ateliers de tissage, un dispensaire,un orphelinat.

En 1986, le Père Philip revient vivre à Bombay. Lors de leur visite, il loge Paule et José Locht et quelques jeunes Liègeois, dans le couvent des soeurs franciscaines où vit Soeur Aurinda Fernandès. Monsieur et Madame Locht y logeront lors de tous leurs voyages en Inde, c'est à dire environ 13 fois jusqu,à fin 1999, année de leur dernier voyage. C'est là qu'ils rencontrent Soeur Isabel Martin.

Elle vit en compagnie de 2 ou 3 religieuses dans une petite maison située dans "l'Achanak Chawl" et ensuite juste à côté du bidonville.

En 1990, la Joyeuse Vague cesse d'être un groupe de jeunes. Ses membres sont mariés et le groupe prend une autre tournure. A ce moment, la Joyeuse Vague soutient un bidonville de Bombay portant le nom de "Achanak Colony" de 30.000 habitants. On y aménage un réseau sommaire de distribution d'eau, un dispensaire et on organise le parrainage d'enfants. Ils peuvent ainsi suivre un cursus scolaire normal leur ouvrant l'accès à un métier.

En 1994, nous aidons la création par Soeur Isabel, d'une entreprise d'artisanat "Creative Handicrafts", donnant du travail à des femmes. Cette entreprise vit maintenant d'une manière autonome.

En 1999, la Joyeuse Vague commence à soutenir le Père Prakash Raut qui héberge une centaine d'enfants dans les rues de Nasik. Ils ont deux grands logements et vont à l'école la plus proche.

Lors d'une visite chez Paule et José Locht, le Père Philip a dit : "Si nous avions une petite partie de ce que vous dépensez pour vos loisirs, nous sauverions des miliers d'êtres humains".

Dans les années 2000, notre ASBL a décidé de concentrer ses efforts sur 2 projets :

1. Soutien à l'éducation dans un petit village isolé karen en Thaïlande. Nous prenons en charge le traitement de 2 jeunes femmes du village. Elles n'ont certes pas le diplôme requis par le Ministère de l'Education, mais elles sont karen, du village et motivées. L'école fonctionne ainsi depuis la rentrée scolaire d'avril 2008 et scolarise 50 enfants.
2. Parrainage d'enfants en Inde pour les enfants dont les mamans travaillent dans l'entreprise "Creative Handicrafts"

Actuellement, nous sommes centrés sur le parrainage des enfants chez "Creative Handicrafts". Nous suivons près de 75 enfants.

Sa majesté le Roi Philippe a accordé le titre de société royale à l'ASBL en 2021 pour ses 50 ans d'action dans le domaine humanitaire.

Pour une modique somme mensuelle de 20 €, les parrains arrivent à payer l'entièreté de leur scolarisation et les frais de subsistance.

Nos projets sont encadrés sur place par des organisations caritatives. Et régulièrement, nous avons des voyageurs bénvoles qui nous reviennent avec de chaleureux témoignages.