L'initiation à l'Artisanat traditionnel c 0
Publié le 13/06/2017
Certaines îles sont frappées lourdement par une crise économique et identitaire. La Martinique, par exemple, est d’abord un comptoir de consommation avant d’être une terre de production. En effet, sa balance commerciale est déficitaire avec plus de 2 755 millions d'euros d'importations pour 403,9 millions d'euros d'exportation.
Dans ce contexte, une partie de la population est acculturée. Or, si le territoire ne veut pas être broyée par la globalisation et sa logique d’uniformisation, il semble opportun que sa plus-value soit mise en avant : son apport culturel ainsi que ses traditions ancestrales, en constituent une part essentielle.
Ainsi, notre adorable, ambassadrice du Bakoua, Didière Sindeau sera en charge de l’initiation à l’Artisanat local avec ses ateliers de broderie et de tissage au Bakoua.
Didière Sinseau : Ambassadrice du Bakoua & Maître artisan d’Art de renom qui re-sublime la fibre végétale naturelle qu’est la feuille de Bakoua, à travers ses créations originales.
Le Bakoua est une plante « thérapeutique » dont les fibres servent à la fabrication d’espadrille, chapeau, accessoire de mode en tout genre…
Didière se bat aujourd’hui afin de valoriser et de transmettre ce savoir-faire ancestral et ambitionne de développer autrement cette fibre qui garde encore d’énormes possibilités d’exploitation durable (toiture, cockpit, tableau de bord…).
Projet culturel : Nous souhaitons soutenir Didière dans la création d’un centre d’artisanat d’Art et de recherche : « Bakoua douvan » (SCOP).
Via ce projet, nous souhaitons former un comité d’artisanat de luxe autour du Bakoua, dans lequel les membres pourront recevoir une formation de haute qualité et vendre leurs créations pour en tirer un revenu.
* Didière a obtenu de nombreux Grands Prix de Mode et a également participé au TEDX de Fort-De-France. Elle s'est rendue au Japon, durant le mois d'Avril (2017) pour faire la promotion du Bakoua. Ce fut un véritable échange culturel dont nous sommes très fières aujourd'hui car elle a été reçue à l'université de Tokyo par un grand professeur, pour enseigner la technique du tressage Bakoua aux Japonais, de tout âge.
